Le scrutin du 12 décembre, voulu et imposé par l’armée, se prépare dans un climat de crise politique toujours plus aiguë.
Une Algérie ingouvernable. Et une crise politique sans issue. Voilà sans doute ce qui attend le futur président algérien si le scrutin prévu le 12 décembre se tient dans le climat actuel. La mobilisation contre la nouvelle loi sur l’investissement dans le secteur des hydrocarbures vient d’en donner un avant-goût.
Vendredi 11 octobre, puis dimanche, et encore mardi, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour conspuer le texte. Elaboré dans une opacité totale, son contenu exact n’était pas connu des marcheurs. Qu’importe : les mêmes slogans, martelés depuis huit mois, ont retenti – « Voleurs », « Vendus », « Dégagez ! » – avec une rage démultipliée.
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