Sur les cinq candidats retenus pour le scrutin
présidentiel du 12 décembre, quatre sont des anciens ministres et tous
sont liés, de près ou de loin, au président déchu Abdelaziz Bouteflika.
En face, la rue, pour qui ces candidatures sont destinées à maintenir le
statu quo, exige le départ de toutes les figures de l’ancien système.
Retour sur le parcours de ces postulants.
’émane de la société civile ou des rangs de la révolution en cours depuis le 22 février. Le point en commun entre les différents postulants ? Ils sont tous liés, de près ou de loin, à Abdelaziz Bouteflika, président déchu après vingt ans de pouvoir. En face, la rue, pour qui ces candidatures sont destinées à maintenir le statu quo, maintient la pression pour le départ de toutes les figures de l’ancien système.
Dans la liste, figurent quatre anciens ministres. Trois d’entre eux ont travaillé sous l’autorité de l’ancien chef de l’État : Ali Benflis, en tant que directeur de cabinet à la présidence puis chef du gouvernement ; Abdelmadjid Tebboune, qui fut plusieurs fois ministre puis Premier ministre ; et Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture. Le quatrième candidat est Abdelkader Bengrina, ex-ministre du Tourisme (1997-1999) sous la présidence de Liamine Zéroual et ancien député d’Alger, issu d’un parti qui a soutenu Abdelaziz Bouteflika. Le cinquième, Abdelaziz Belaïd, a quant à lui fait partie d’organisations de jeunesse qui ont aussi soutenu l’ancien président. Purs produits du régime politique en place, les deux premiers sont pressentis favoris à ce scrutin, pourtant largement contesté par la population.
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